Au 1er plan, la nuque de Paulo

Bourguignon Gratin divin Le déluge Ne craint

Nous avons eu la surprise de rencontrer de très gros rapides après Bas-en-Basset, et une chute d'eau. Yannick nous faisait des grands signes auxquels on ne comprenait rien, nous nous sommes arrêtes juste en haut de la chute, comme dans Tintin au Congo. Puis après Aurec, début du long lac de Grangent (20 km). Nous avons du ramer comme des galeriens car il n'y avait plus de courant, et nous avions le vent du nord dans le nez. Difficile de trouver un endroit pour planter la tente, avec de préférence un resto a cote. A force de demander, on nous indique un endroit appelé Les Echandes sur une presqu'île 5' plus loin. C'est une auberge de jeunesse, tout est clôture et ferme cote fleuve, mais le responsable nous accueille très gentiment. Il ne fait pas a diner, mais il y a les restes d'un groupe d'eleveurs d'anes, qui se sont retrouves ici pendant le w.e. Bien nous en a pris: nous faisons réchauffer un délicieux bœuf bourguignon et un gratin dauphinois plein de crème, arroses d'un cote du Rhône et d'un Sauvignon que nous apprécions autant que des grands crus après 6h de rames. Nous regrettons d'autant moins la tente qu'un déluge inattendu nous tombe dessus. Événement: j'ai vu de mes yeux (oui, c'est vrai !) Yannick faire la vaisselle après le repas ...

Jean Bourdariat