A l'aller, c'était 4 km à pied avec le barda sur le dos puis 1h de train via La Mothe Beuvron pour retrouver Paulo et la duchesse Françoise à la gare de Vierzon.

Arrivée sur le plan d'eau de l'Ile Charlemagne, après un portage à travers bois depuis la Loire. Petite difficulté pour repérer le point d'atterissage côté Loire (aucun signalement).

Le canoë est chargé, prêt à retourner dans sa grange à Cangeay.

Les gabarres de Jargeau se font toutes belles pour la grande parade du 22 septembre à l'occasion du Festival de Loire à Orléans.

Nous arrivons à la ville du musée de la batellerie. Le camping est peu rempli, surtout des gens qui ont des mobil home à l'année ou des travailleurs itinérants qui profite des campings pour faire des économies.

Ce soir, c'est fête: cassoulet de Castelaudary au confit de canard !

(le tout, en boîte).

Vers Sigloy, nous repérons un chevreuil qui traverse la Loire à la nage. Nous nous dirigeons vers lui. Un jeune mâle, dit Paulo.

Aujourd'hui, dure étape, avec un fort vent de face, assez froid, venant du nord-nord-ouest. L'arrivée à Sully-sur-Loire sera particulièrement sportive. En revanche le passage de la centrale de Dampierre est sans problème puisqu'il n'y a pas de barrage. On voit le panache des tours de refroidissement quand on est encore à 20 km de distance. Lorsqu'on voit ces énormes cheminées, on pense qu'il n'y a plus que quelques coups de pagaie à donner, mais il faut faire parfois encore 3 ou 4 km pour y arriver.

Sully-sur-Loire.

Nous retrouvons Gien et le même camping qu'il y a trois ans.

Nous nous arrêtons au niveau d'une pancarte avec cet ordre comminatoire "Obligation de respecter la direction indiquée !". Le problème est, pour les humbles navigateurs fluviaux que nous sommes, que le bras de Loire que nous devons suivre sur 1 kilomètre est complètement ensablé, il n'y a pas une goutte d'eau.

Notre civisme bien connu en prend un coup, car nous nous voyons forcés de déroger à l'ordre et de suivre le fil de l'eau vers la centrale.

Heureusement, nous parvenons à trouver deux kilomètres plus bas un superbe passage à pied prévu par l'EDF. Il y a même de la moquette par terre !

Après un pique-nique sur une île où nous admirons les oeuvres des castors ...

... nous parvenons 10 km plus loin à Ousson-sur-Loire

Cosne-sur-Loire

Le panache de vapeur de la centrale nucléaire de Belleville est visible depuis un bon moment. Un habitant de Chateauneuf nous dira que sa fille, petite, les appelaient les "usines à nuages".