Npus arrivons au Bec d'Allier sous un ciel menaçant. Le ciel charrie de lourds nuages noirs venant du sud-ouest. Nous sortons de l'Allier et nous arrêtons sur un banc de sable. La Loire apparaît à notre droite (photo), pas très en eaux, envahie de hauts fonds sableux.
Nous rencontrons nos premières gabarres.
Nous avons rendez-vous avec le papa de Fabienne (elle est en vacances) de l'hôtel du Bord de Loire à Corcelles lès Marzy. Nous vidons le canot et l'amarrons à un saule, puis transportons le matériel au bord de la route départementale. Chance, il y a un arrêt de bus avec un abri où nous pourrons nous mettre quand la pluie arrivera. Paulo appelle le papa de Fabienne qui nous dit qu'il arrive tout de suite. Nous l'attendrons presque 2 heures, alors qu'il habite à quelques kilomètres de là ! En fait il s'est un peu paumé car il n'avait pas très bien écouté les indications de Paulo. Quand il arrivera il nous dira avoir fait 100 km !
Arrivés à l'hôtel, il nous dit en réponse à notre question que oui, on pourra casser la croûte. Visiblement, il n'avait pas fait les courses depuis longtemps et il n'attendait pas de convives. Il nous a servi en entrée une tranche de jambon cuit avec un cornichon, suivi d'un morceau de viande poëlée, sans légumes et à la fin une assiette de fromages qui avaient déjà pas mal de kilomètres au compteur. Boisson: une bouteille de Beaujolais nouveau lillésime 2002 ! Bien sûr le vin était fichu. Pour se faire pardonner, il nous a alors amené un litre de gros rouge. C'est sûr qu'à son âge (82 ans), il ne faut pas trop en demander. Son hobby, ce sont les chevaux de course: il nous dit qu'il en entraîne plusieurs qu'il fait courir sur les hippodromes de la région (surtout Vichy).