23 septembre 2010
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22 septembre 2010
16eme étape: Gien (Loiret), km 563
Nous sommes a Gien sur la rive droite, apres 6h de rames et 50 km parcourus, nous buvons un demi bien agréable tandis que l'angelus sonne depuis l'immense église en face.
Ce matin nous nous sommes rendus compte qu'une erreur de calcul avait ampute la distance de 22 km. Ce sont donc 220 km, et non 200, que nous devons parcourir en 4 jours pour rejoindre samedi nos épouses chez la Duchesse de Cangey. Dimanche: repos.
La Loire est devenue ample et puissante. Comme elle reste a un débit inférieur a la normale et qu'elle s'etale parfois sur un demi-kilomètre de largeur, il y a peu de fond. Notre regard parcoure l'étendue d'eau pour repérer les vaguelettes irrisees dessinant les futurs bancs de sable qui se formeront bientôt, en tentant de les distinguer des irrisations plus sombres qui marquent au contraire le debut d'une zone plus profonde.
Jusqu'à Ousson, joli village ancien ou nous nous arrêtons pour notre déjeuner, les hauts fonds sont de sable. Nous ne risquons que de nous y enliser comme cela nous est arrive au Bec d'Allier, après Nevers, quand notre œil était distrait par l'observation de notre première gabarre mouillée dans un bras du fleuve.
A Ousson apparaissent les premiers coteaux pierreux du giennois (dont nous recommandons l'excellent Coteau du Giennois rouge, fruité comme un bon petit Bourgogne). Sans doute s'agit-il de la dorsale rocheuse qui s'est soulevée il y a 50.000 ans, transformant un modeste affluent de la Seine en Loire, plus long fleuve de France, qui se jette tout seul comme un grand dans l'océan Atlantique.
Toujours est-il que ces affleurements rocheux créent une nouvelle sorte de rapides, dans lesquels flot puissant nous aspire vers d'énormes rochers, sur lesquels nous pouvons nous fracasser si notre attention est distraite.
Ce matin nous nous sommes rendus compte qu'une erreur de calcul avait ampute la distance de 22 km. Ce sont donc 220 km, et non 200, que nous devons parcourir en 4 jours pour rejoindre samedi nos épouses chez la Duchesse de Cangey. Dimanche: repos.
La Loire est devenue ample et puissante. Comme elle reste a un débit inférieur a la normale et qu'elle s'etale parfois sur un demi-kilomètre de largeur, il y a peu de fond. Notre regard parcoure l'étendue d'eau pour repérer les vaguelettes irrisees dessinant les futurs bancs de sable qui se formeront bientôt, en tentant de les distinguer des irrisations plus sombres qui marquent au contraire le debut d'une zone plus profonde.
Jusqu'à Ousson, joli village ancien ou nous nous arrêtons pour notre déjeuner, les hauts fonds sont de sable. Nous ne risquons que de nous y enliser comme cela nous est arrive au Bec d'Allier, après Nevers, quand notre œil était distrait par l'observation de notre première gabarre mouillée dans un bras du fleuve.
A Ousson apparaissent les premiers coteaux pierreux du giennois (dont nous recommandons l'excellent Coteau du Giennois rouge, fruité comme un bon petit Bourgogne). Sans doute s'agit-il de la dorsale rocheuse qui s'est soulevée il y a 50.000 ans, transformant un modeste affluent de la Seine en Loire, plus long fleuve de France, qui se jette tout seul comme un grand dans l'océan Atlantique.
Toujours est-il que ces affleurements rocheux créent une nouvelle sorte de rapides, dans lesquels flot puissant nous aspire vers d'énormes rochers, sur lesquels nous pouvons nous fracasser si notre attention est distraite.
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22 septembre 2010
Haïku du jour
Vieux peuplier
Ton énorme tronc immergé ne résistera plus aux vents
De ta souche jaillissent des tentacules épouvantées
Tes branches battent vainement le flot
Elles ne verront plus le ciel
Ton énorme tronc immergé ne résistera plus aux vents
De ta souche jaillissent des tentacules épouvantées
Tes branches battent vainement le flot
Elles ne verront plus le ciel
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