"C'est en glissant sur ce fleuve au rythme de sa vie, de ses remous, en vivant sur lui, avec lui, que je l'ai connu." rapporté par Thierry Guidet (La compagnie du fleuve).

Après Iguerande, le seul village que nous rencontrons sur les rives de la Loire est Chambilly. Nous n'avons plus de barrage a franchir, et le fleuve descend régulièrement, avec un courant lent mais régulier. L'homme se faisant plus rare, il y a des quantités d'animaux: oiseaux de toutes sortes, castors avec leur queue en forme de battoir, lapins des sables ligériens, gardons ou carpes sautant hors de l'eau. Sur la rive, les techniciens d'Edf ont installe des nichoirs a cigognes pour que celles-ci ne nichent pas en haut des poteaux électriques. Nous dérangeons a plusieurs reprises des centaines de hérons et de cormorans dans leur déjeuner: ils s'enfuient a tire d'aile a notre approche, et nous traversons des eaux couvertes de poissons morts, restes de leur festin. Les cygnes sont sauvages et craintifs: ils s'enfuient des qu'ils nous voient, a plus de 500 m. Ils décollent lentement de la surface de l'eau du fleuve comme de lourds hydravions, nous entendons distinctement le "flap-flap" de leurs ailes dans le silence du fleuve. Nous avançons bien après la pause déjeuner au bar "Chez Pascal" et après un peu moins de 7h de navigation, nous arrivons au pont canal de Digoin, ou nous attend une petite chute d'eau que nous franchissons aisement

Bonjour Maurice et Roland !
Merci de vos encouragements. Nous sommes a Digoin. Aujourd'hui nous avons battu notre record de distance quotidienne, a 42 km.
Maurice, pour monter un échange avec le YCGC, va sur leur site qui est en lien a droite sur notre site Loirecanoe, et contacte de ma part le webmaster qui est mon frère (Alexandre), et qui sera sans doute intéressé.
Amitiés
Jean et Jean-Paul

Monstre tellurique
Arrachant ses entrailles de la roche hercynienne
Brise l'onde
De sa dorsale acérée

Au fond, le fameux "Pont-Canal" de Digoin.

Déjeuner au bar "chez Pascal".

La seule entrée du "menu Ouvrier" a suffi a nous rassasier.